LES RICHESSES DE L'EGLISE
Les vitraux
L’une des richesses de cette église est incontestablement son remarquable et homogène ensemble de 14 vitraux plus que centenaires, intégralement conservée.
Ces vitraux ont été réalisés dans les deux années 1895-1896, par le même maître-verrier grenoblois, Antoine BERNARD, grâce à la générosité de toute une communauté. Cet ensemble de vitraux est complété par la magnifique rosace de 3 m. de diamètre, dominant le porche.
Le Sacré Cœur de Jésus et Notre Dame de Compassion
Ces deux vitraux situés au fond du chœur, occupent la place de choix que leur importance justifie :
Le premier, dédié au Sacré Cœur de Jésus dont le culte honore le cœur même de Jésus-Christ, mais aussi l’amour du Sauveur pour les hommes
Le second, dédié à Notre Dame de Compassion qui est la patronne de l’église.
La rosace
La magnifique rosace de trois mètres de diamètre qui domine le porche est une œuvre d’art dont on ne connaît malheureusement pas l’histoire exacte.
La Pieta
On ne connaît pas l’origine de cette belle Piéta. On sait seulement qu’elle est présente dans notre église depuis un temps immémorial.
Piéta est un mot italien signifiant "pitié, compassion", justifiant une représentation de la Vierge Marie éplorée, portant sur ses genoux le corps de son fils Jésus après sa crucifixion.
Les reliques de Saint Pompeïen
L’église de CORBELIN a le privilège de posséder les reliques de Saint Pompeïen, un des nombreux martyrs chrétiens de Rome, dont les restes ont été découverts en 1843 dans un ancien cimetière des catacombes, à l’occasion de recherches archéologiques. C’est en 1845, le 1er mai, que la paroisse de Corbelin accueillit, au cours d’une réception grandiose, les reliques de Saint-Pompeïen, qui devint patron secondaire de la paroisse.
Le Maître Autel
Le Maître Autel actuel a remplacé l’ancien autel en bois en 1877 et il a été consacré par l’évêque de Grenoble Mgr FVA, en même temps que la nouvelle église, le 3 juin 1878.
L'assomption
Ce tableau daté de 1876, représentant l’Assomption de la Vierge Marie, c’est à dire selon le dogme son enlèvement miraculeux dans le ciel *, est une reproduction d’une œuvre du XVIIème siècle du peintre italien célèbre, Guido RENI dit Le Guide **, par Marie Ducurtyl considérée comme une enfant de Corbelin.
"Le retour de Tobie" et "La délivrance de Saint-Pierre"
Ces tableaux appartiennent à l’Association François Guiguet qui a pris en avril 2018 la généreuse décision de les installer dans le chœur de l’église après accord de la Municipalité et de la Paroisse ; l’installation a fait l’objet d’une cérémonie d’inauguration à l’issue de la messe célébrée le 22 avril.
Le clocher et les cloches
Le clocher de Notre-Dame de Compassion est un vénérable témoin historique, datant en partie de l'église du XIIème siècle. En effet l’ ancienne église était édifiée à l'emplacement même de l'église actuelle et seules les parties inférieures du clocher et du chœur ont été conservées dans les agrandissements successifs de l'édifice.
Les dimensions intérieures du clocher sont importantes, 5,00 m x 5,00 m.
La première cloche dont nous parlent les documents d'archives a été bénie le 26 juillet 1784. Elle pesait 402 kg. Son parrain était René Ferrand, châtelain de Faverges, sa marraine Marie-Anne Olagnon épouse de Joseph-Ignace Chevallier Descombes. Cette cloche a été remplacée par une plus grosse de 650 kg fondue en 1815 par I.B.Rosier fils, fondeur. Elle avait un diamètre de 104 cm et donnait la note Fa dièse. Cette cloche s'est fissurée dans les années 1870, "donnant des sons incohérents".
Aussi la municipalité de Corbelin a décidé le 10 septembre 1876 l'acquisition de deux cloches neuves en remplacement "de la cloche actuelle cassée" mais dont le métal fut coulé dans la plus petite des deux.
Ce sont ces cloches qui sont toujours en place de nos jours :
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La plus grosse MARIE-VIRGINIE, du prénom de sa marraine, pèse 1250 kg et présente un diamètre à la base de 130 cm et une hauteur de 125 cm.
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La plus petite, GABRIELLE, pèse 650 kg et présente un diamètre à la base de 104 cm et une hauteur de 100 cm.
Elles ont été installées par des ouvriers de Corbelin sous la direction de M. REYNAUD le fondeur.
L'histoire autour de l'église
La famille de Virieu, Seigneurs de Faverges
Les sœurs de la Providence de Corenc
Le cimetière de Corbelin